Paroles du sage

Je vous ai déjà fait remarquer combien la parole de Gigi était précieuse.
Pour comprendre le monde, certains lisent Kant et Spinoza, d'autres regardent Arté, tard le soir, d'autres encore lisent l'équipe, d'utres demandent conseil à leur maman. Tout le monde essaie de comprendre le monde.
Moi, j'ai eu la chance de voir passer dans mon village, un jour de printemps, un homme en bleu et blanc, avec des crampons, qui chantait AUX ARMES et qui attendait qu'on répète.
Cet homme, c'était Gigi le sage. Il est resté, à la demande générale, quelques temps parmi nous, et nous a enseigné comment comprendre les choses. Rappelez-vous : c'est lui qui, un matin d'été, m'a dit "Le monde se divise en deux : les frigos et ceux qui les utilisent."
Un jour d'automne, il nous a dit à tous " La saision va commencer ; si je rate le premier match au vélodrome, je ne suis plus marseillais. " On a médité ça. On n'a pas compris, mais on a médité.
Et puis il est parti, nous laissant tous orphelins.

Pour conjurer le sort, je vous livre aujourd'hui certaines de ces précieuses et trop rares paroles. Toujours en lien directe avec l'actualité de notre monde : le bocal 7. A vous de réagir, ou de méditer, ou de vous curer le nez.







Label de Cadix, le roi du Magimix

Voila donc notre première parole.

elle éclairera peut-être le conflit qui règne entre Boufi Et Caten.


Un jour, Gigi a dit "La diplomacie, c'est l'arme des faible. Donc, si tu dois négocier, arrange toi pour que ton adversaire croie que c'est lui qui l'a proposé."


C'est simple, c'est fort, c'est du Gigi13





Label de Cadix, même son chaval est complètement freacks

hum pas mal, vraiment pas mal!
je pense avoir compris ton message (bien que le francais dialectique ne soit pas vraiment mon truc).

lol sa envoie du gros

chaud a comprendre quand meme!!

dis donc gigi t'es en forme

quoi c ca ? toi y en a ecrire un bouquin sur moi meme personnellement ?

Et puis pourkoi tu dis que je laisse des orfelins , car ce n'est pas vrai , en general je ne laisse personne apres etre passer

Ceci apportera, j'espère, un nouveau regard sur une actualité brulante de la partie recrutement des petits bâtons


donc :

Un matin d'été, nous marchions, en compagnie de Gigi. L'air était encore frai.
Le soleil se levait doucement. Tout était calme. Nous débouchâmes sur une clairière où flottaient des voiles de brume. Une odeur trahit l’aspect serein de cette scène.
La brume se leva et l’impression donnée par cette odeur se confirma : nous étions au milieu d’un immense champ de bataille. De tous côté gisaient des corps, tous de la même armée. Des centaines, des milliers de corps, comme déguisés par leurs uniformes empourprés. D’instinct, nous nous rapprochâmes de notre aîné.
Gigi alla droit vers le corps de celui qui semblait être le général de cette armée défunte. Il ramassa son épée, la brandit, la fit tournoyer, et la rangea dans son foureau.
Puis, dans un silence assourdissant, il murmura :
« La différence entre un frigo et u magasin Picard, c’est que pour aller te servir chez Picard, t’as besoin d’une carte bleue. »


C’est grand, c’est simple, c’est Gigi 13






Label de Cadix, celui qui aime le double mixte

la j'avoue c'est fort mdr j'aplaudie clap clap clap

j'ai trouvé mon troubadour

ba gigi a carrement un livre sur lui lol t fort !!!

félicitations

t'est 1 écrévin toi lol mai bien quand méme alé @+

Je me souviens d'une des paroles de Gigi. Elle pourrait certainement servir au guerrier de la nuit en ces temps de ténébres et de troubles.


Gigi avait pour habitude, dés l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, de partir. Il allait par les sentiers, et, souvent, quand il le permettait, je le suivais. Ces promenades, avant le petit déjeuner, nous emplissait l’esprit et délassait nos corps encore engourdis par la nuit toute proche.

C’est lors d’une de ces excursions matinales que nous vîmes l’une des choses les plus étranges qu’il m’ait été donné d’observer : A la branche la plus haute d’un olivier plusieurs fois centenaire était pendu un homme. Nous nous approchions de ce triste spectacle quand je m’aperçus que l’homme tenait à la main une bouteille vide. Comment avait-elle pu rester accrochée au bras de ce cadavre ? Pourquoi l’avait-il gardée avec lui à l’heure de son trépas ?
Approchant encore, je remarquai un morceau de parchemin glissé dans le goulot de la bouteille. Nullement impressionné, Gigi marcha droit vers le gibet et saisi d’une main habile le parchemin. Il le déplia et le lu silencieusement. Sans laisser paraître aucune émotion, sans prononcer une seule parole, il me tendit le morceau de peau sur lequel je pus lire « Il ne s’est pas marier. »

A mon regard interrogateur, Gigi compris qu’il me faudrait une explication. De cocasse, la scène devenait franchement insupportable.
Alors, Gigi coupa la corde du pendu avec son épée et me somma de porter le malheureux jusqu’à la ferme la plus proche. Ce que nous fîmes.
Nous enterrâmes aussitôt l’inconnu. Je n’avais toujours pas mes éclaircissements, mais pour rien au monde je n’aurais posé deux fois la même question à Gigi. Sur le chemin du retour, il s’arrêta et me fixa un long moment. Puis il dit très lentement, pesant chacun de ses mots :

« Si, un jour, après avoir vidé une bonne bouteille de cervoise ou de vin romain, quelqu’un te dit « marié ou pendu », choisis le mariage. »



C'est beau, c'est simple, c'est Gigi13




Label de Cadix, pas de problèmes avec le fisque

C'était le printemps.

La nature reprenait vie. J’avais hâte que les jours chauds arrivent. Nos greniers étaient encore plein de blé et les réserves du village, encore à moitié pleine.
Gigi, avait réuni les anciens sur la place, devant la maison de notre doyen. Il voulait que nous nous lancions dans la construction d’un pont, jeté par-dessus la rivière, qui nous permettrait de ne plus passer à guet. Il proposait aussi que l’on vende la majeure partie du blé qui avait passé l’hiver.
Gigi exposa ces projets, puis il partit chasser.

Je décidai de le suivre. A peine avais-je fait 500 pas, que je le trouvai derrière moi. Habitué, maintenant à ce genre de situation, je ne me démontai pas et osai lui demander pourquoi il voulait vider toutes les réserves avant les beaux jours. Nous avions travaillé dur pour les emmagasiner, et les voir partir aussi vite me mettait mal à l’aise.
Il ne me répondit pas, et marcha droit vers un piton rocheux qui surplombait la vallée.
De la j’aperçut un petit nuage à l’horizon. Comme une plume posée entre le soleil couchant et nous.
Gigi m’expliqua que ce petit nuage était une armée. Nous restâmes un instant silencieux, contemplant le nuage minuscule et immobile.

Et d’un coup, Gigi se tourna vers moi, planta ces yeux dans les miens, et me dit :


« Quand on a faim, on n’ouvre jamais un frigo si on sait qu’il est vide. »



C’est beau, c’est simple, C’est Gigi13.




Label de Cadix, il se rase, sinon ça pique.

bravooo

dit j'ais une autre phrases venant de gigi : "en général les gros n'aiment pas l'humour des plus petit"

je vien d'en fair l'experience et cela est vrai

bravo à Label, épistolier officiel de la Stiki ...
continue, c'est un régal